
Perché sur la colline à l’arbre de vie
Je m’ennuie à observer les nuages passés
Un deux trois et puis s’en vont vers l’oubli
Et d’elle à la prairie miel au regard doré
Perdu au pied de la vigne en sommeil
Je m'enivre de ce ciel gris perle en éveil
Allongé sur l’herbe jaunie par le temps
Et d’elle à la peau d'une saveur d'antan
Coincé entre deux branches d’un vieil olivier
Je me nourris de son brillant vert argenté
Adossé contre son tronc aux racines millénaires
Et d’elle à la générosité d’une bonne mère
Marchant sur ce chemin sinueux du sans soucis
Je déambule dans cette clairière du bois joli
A la terre précieuse aux terroirs multicolores
Vers elle pour éterniser ce film en technicolor
Ce dimanche matin à la lueur du premier rayon
Je déploie mes paupières sur son parfum
Mes sens m'embaument aux multiples senteurs
Et me perds en elle au plus profond de mon coeur
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