Ce matin sur la vigne vierge de la pergola
La pluie ruisselle corps et âme
A l'abri du temps un cierge brûle en vendetta
Pour assécher l'ambiant vague à l'âme
La vigne fredonne
Ce paysage est un fluide glacial et je pleure
L'immense blessure enracinée dans mon coeur
Elle le résonne
Il frisonne
Quand l'orage s'éloignera
Nous repartirons là-bas
Elle lui pardonne
Quand le soleil réapparaîtra
Comme le bon samaritain
Il redeviendra son nouvel ange gardien
Alléluia
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