A travers le passé ma mémoire t’embrasse
Parmi les fleurs les plus tenaces
Tu es la seule à repartir avec disgrâce
Fanée et pourtant sans être venue sur place
Fêlure extrême de tes arabesques
Où je suis suspendu
Où je suis suspendu
Où je me suis perdu
Peindrai-je ton fantôme sur ma prochaine fresque
Les limites indiscrètes de ta vie
Où je suis seulement ivre d’envie
Les limites indiscrètes de ta vie
Où je suis seulement ivre d’envie
Où à mon habitude je m’efface
Porterai-je toujours cette même carapace
Prends ce train aux sièges sang et or
Et je verrai alors se maquiller ce visage d’ombre et de lumière
Sous les étincelles de mes réverbères
Au cœur de mon champ d’amour mirliflore
L’heure s’achève
Alors qu’elle n’a pas démarré
Ici comme un mauvais rêve
Au bord de mon oreiller
Le temps a fui
Irrémédiablement avec impatience
Guidant nos vies sans en avoir conscience
Et j’oublie
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