Il y a celle que nous aimerions rencontrer
Périples indélébiles quoi qu’il puisse arriver
Et celle qui se réitère avec toujours autant de désir
Florilèges éternels de plaisirs
Il y a celle dont nous ne pouvons plus nous passer
Pieds et mains liés
Et celle où nous sommes triste de ne pas la revoir
Échouage d'une larme salée dans nos mémoires
Il y a celle que nous regretterons toujours
Au désespoir de la revoir un jour
Et celle qui ne comprend pas
Que nous ne sommes pas des appâts
Il y a celle qui a fait battre notre cœur instantanément
Sans arriver à suivre cet élan
Et celle où elle a juste servi de friandise
Hypocritement sans que personne ne lui dise
Il y a celles anonymes dont les visages restent flous
Voluptueux ballets de corps saouls
Et celle qui ne nous correspond pas
Malgré des efforts de-ci de-là
Il y a celle où l’amitié a pris le pas sur le libertinage
Passage du buisson ardent en liberté à l'écobuage
Et celle que l'on n’a que frôlée sans la pénétrer
Sans pour autant s'apitoyer
Et puis
Je viens te souligner que je m'en allais
Ne cherche pas la vérité chez l'autre
Elle s’éloignera de plus en plus de toi un jour ou l’autre
Seul maintenant je vais
Où je regarde je la rencontre partout
Paradis poétique sens dessus dessous
Elle n’est autre que moi-même sans doute
Et pourtant je ne suis pas elle nul doute
Je viens vous souligner que je m'en allais
Seul en paix
La vérité est une femme
Et moi un mobile home
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