Une langue fleuve flamboyante à l'embouchure sinueuse
Aux méandres arabesques
Une sublimissime couture pulpeuse
Serait-ce le charme d'une note exubérante ethnique
Une écorce brûlée sur le scintillement d'un regard profond
Inanimé éteint quelque part sans raison
Suspendu magnifiquement à la courbure de ses sourcils noirs
Serait-ce un éphémère oubli virtuel de sa propre mémoire
Des cheveux auburn mi-long aux reflets d'oranger enivrant
Se déposent sur une épaule frêle à l'aide d'un vent léger caressant
Une forme rebelle pour un appel au front vers un grand frisson
Serait-ce l'annonce d'une approche d'un nouvel horizon
Un nez à la symétrie noble abrupt et rieur
Harmonise deux pommettes hautes pleines de douceur
S'élevant au dessus d'un sourire ravageur en équilibre
Serait-ce le vacillement déferlant une folie douce et libre
Je rêve alors d'un voyage arrimé à son cou
De caresses anoblies
Et tout à coup
Serait-ce son corps qui s'évanouit
Ou le mien dans cette impasse
Son visage disparait
A jamais
Mais mon cœur en garde quelques traces
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