Au Sud il est une Cybèle si belle
Que lorsque je suis avec elle
Triste je suis
Lorsqu’elle s’enfuit
Un jour viendra où au bord de la rivière je prendrai congé d'elle
Je le sais mes larmes sont sans trésors et s’échoueront sur ses berges
Nues je fermerai la porte au soleil qui se lève sous cette vierge
Et m’immergerai voguant sur l’or de sa coupelle
Alors je contemplerai amoureux les bois jonchant sous la brume
Les rivages de ses ombres gracieuses d’un jour nouveau qui s’achèvera
Et je rêverai d’elle sous une pluie d'un émotif alléluia
D’une immense campagne où le ciel s'abaissera au creux de mon amertume
Limpide serait-elle cette rivière d’argent
Où la lune finissant sa vie s'inviterait en elle
Sous le reflet de son miroir flamboyant
Je m’aiguillerai sous ses racines pour conquérir son cœur inertiel
D'un regard elle jette mes peurs à terre
D'un second regard mon amour royaume en elle se dresse
Mes peurs enfouies mon amour révélé s'inclineront-ils fiers
Sous le souffle indélébile de cette grande déesse
Au Sud il est une Cybèle si belle
Que lorsque je suis avec elle
Triste je suis
Lorsqu’elle s’enfuit
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